La graphothérapie est une rééducation de l’écriture qui s’adresse aux enfants ou aux adolescents (mais aussi aux adultes – voir page 9) éprouvant des difficultés face à l’acte d’écrire.
La « dysgraphie » qui qualifie ce malaise se traduit principalement par une ou plusieurs de ces caractéristiques :
* Une écriture manquant de clarté, pénible à relire et dévalorisante pour l’enfant.
* Un graphisme mal contrôlé, aux dimensions inégales, aux liaisons malhabiles, avançant par à-coups.
* Une écriture soit trop raide, soit trop molle.
* Une écriture précipitée, empêchant l’enfant de canaliser le flux du déroulement de son geste et donnant à l’ensemble un aspect négligé.
* Une mauvaise prise d’espace, entraînant des mots ou des lignes trop serrés ou trop espacés, des trajectoires fluctuantes.
* Une écriture très lente qui handicape l’enfant car il a du mal à suivre le rythme de ses camarades de classe.
* Un graphisme sale, raturé, avec des retours fréquents en arrière pour retoucher les lettres déjà inscrites.
* Une forte crispation, une tenue de crayon «inconfortable» engendrant une fatigue considérable et n’autorisant pas l’enfant à libérer son mouvement.